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Paire de fauteuils par Henri Jacob - Dirk Maeyaert Antiquaire

Paire de fauteuils par Henri Jacob

HENRI JACOB (MAÎTRE EN 1779, † EN 1824)

Paris, époque Louis XVI, vers 1785.

MATIÈRE : bois mouluré, sculpté et doré.

DIMENSIONS : H. 91 cm. ( 35 . in.) ; L. 59.5 cm. (23 . in.) ; Pr. 60.5 cm. (23 . in.).

ESTAMPILLE : H. JACOB.

PROVENANCE: collection particulière.

Chaque fauteuil en bois doré présente un dossier en léger cabriolet au pourtour sculpté à motifs de frises feuillagées et de perles, la traverse supérieure en anse de panier flanquée de boutons feuillagés de section carrée. Deux accotoirs à manchettes, ornés de même, émanent des montants, terminés chacun par un enroulement, et supportés par des supports d’accotoirs dessinant une courbe concave à enroulement souligné d’une large feuille d’acanthe, le tout reposant dans l’axe des pieds antérieurs sur une base carrée et cannelée.

La ceinture courbe et évasée de l’assise, à bandeaux flanqués de frises de raies de coeur, est interrompue aux angles par des ‘dés’ ornés de rosaces. Les quatre pieds sont fuselés, cannelés, rudentés et rehaussés de bandeaux et de bagues ; les deux pieds postérieurs légèrement inclinés.

HENRI JACOB

Né le 25 décembre 1753 à Cheny, dans l’Yonne, berceau de la famille Jacob, Henri Jacob était le cousin germain du célèbre Georges Jacob. Notre ébéniste profita d’ailleurs largement de cette parenté, produisant pendant toute sa carrière des modèles similaires à ceux créés par ses cousins. Il acquit ainsi une brillante réputation. Reçu maître le 29 septembre 1779, il s’établit rue Bourbon-Villeneuve où, dès 1785, il reçut des commandes pour le Garde-Meuble de la Couronne. En 1799, il transféra son magasin au 108, rue Neuve-Saint-Etienne, à proximité du boulevard de Bonne-Nouvelle, tandis qu’il installait ses ateliers au 20, rue de l’Echiquier, non loin de celui des Jacob établi rue Meslay. Il y exerça jusqu’en 1806.

A cette époque, il produisait non seulement des sièges mais également des meubles d’ébénisterie. L’annonce par huissier d’une vente aux enchères qu’il fit à compter du 16 mars 1800 et jours suivants, mentionne en effet à son actif des secrétaires, des bureaux à cylindre, des commodes, des consoles, des tables et autres divers meubles.

En 1806, son ancien contremaître, Coppyn, annonça qu’il s’établissait au 26, rue de l’Echiquier, ce qui permet de raisonnablement supposer que la maison Henri Jacob cessa son commerce à cette époque. Son nom disparut en effet des Almanachs du Commerce à compter de cette date. Henri Jacob mourut des années plus tard le 2 décembre 1824.

Source : Denise Ledoux-Lebard, Les ébénistes du XIXe siècle. 1795-1889. Leurs oeuvres et leurs marques,
Paris, 1984, p. 368.

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